François Rabelais, Alcofibras Nasier ou encore Séraphin Calobarsy.
Ecclésiastique et anticlérical, chrétien et libre penseur, médecin et bon vivant, que de contradictions pour un seul homme ! Rabelais allie le caractère farceur et bon vivant du Moyen Age à celui humaniste et savant de la Renaissance, nulle contradiction mais une harmonie !
En 1527, il quitte les bénédictins pour la robe de prêtre séculier et fréquente les villes universitaires : Bordeaux, Lyon, Montpellier, Toulouse, Paris, etc.. c’est un boulimique de la connaissance. A Montpellier, il deviendra médecin et exercera à l’Hôtel Dieu à Lyon en 1532 : situation considérée certes mais salaire de famine.
Rabelais étend ses relations et rencontre Erasme dont il partage la passion de la connaissance et de la vérité. Cette même année paraît « Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel » sous la plume d’un certain Alcofibras Nasier (anagramme de François Rabelais).
Pantagruel eut un grand succès, bien que condamné par la Sorbonne. Rabelais devra fuir et part pour Rome. A son retour en 1534, il fait paraître la « Vie inestimable du grand Gargantua, père de Pantagruel », également condamné par la Sorbonne. Aux publications et condamnations correspondent ses allers et venues entre France et Italie.