Rencontre du massif armoricain et du bassin aquitain
Le touriste curieux pourra vérifier cette réalité géologique : à la pointe du Payré, il pourra voir la couverture sédimentaire du bassin aquitain sur les schistes du massif armoricain. A Faymoreau il découvrira le Musée de la mine, rappelant qu' une mine de schistes houillers fut exploitée entre 1828 et 1957.
Si nous reprenons notre parcours du nord au sud avec les yeux du géologue nous retrouverons notre bocage, reste du massif hercynien, formé il y a 200-300 millions d’années, hautes montagnes que l’érosion a réduites à l’état de collines, puis la plaine calcaire, résultat de sédiments déposés il y a 150 millions d’années lorsque la mer la recouvrait, enfin le marais poitevin dont l’histoire est beaucoup plus récente et dont les sédiments furent apportés il y a 5000 ans.
Au sud de la Vendée, une bande étroite de schistes houillers s’étend des environs de St Sulpice en Pareds jusqu’à Faymoreau où le touriste ne manquera pas de visiter le musée de la mine, ainsi que le village et ses anciens corons. Une mine y fut exploitée entre 1828 et 1957.
Le climat
Grâce à sa situation géographique en façade atlantique, le sud de la Vendée bénéficie d'une forte influence maritime et jouit d'un climat tempéré très ensoleillé, dû au fait que les perturbations en provenance de l’océan passent le plus souvent sur la Bretagne ou le nord du département. C’est le célèbre microclimat sud vendéen.
La pluviosité est cependant raisonnable, de 720 mm à 980 mm par an, ce qui permet de reconstituer les réserves d’eau en hiver. Les pluies s’échelonnent plutôt d’octobre à décembre et de mars à avril.
En conclusion, le Sud-Vendée bénéficie d’un ensoleillement compris entre 2100 et 2200 heures par an, ce qui peut être comparé aux 2600 heures dont bénéficie par exemple la région de Nice.