Exact matches only
Search in title
Search in content
Search in posts
Search in pages
Filter by Categories
À découvrir
Artisanat
Balades
Bons plans
Événements
Idées séjours
Mélusine
Portraits
Recettes

Un "Tigre" au Ministère de l'Intérieur

L'époque où Clemenceau se nommait lui-même le "premier flic de France" est aussi celle des "Brigades du Tigre" !

De l'enfant à l'adulte : quelques turbulences !

Né à Mouilleron-en-Pareds en 1841, élevé entre un oncle royaliste et un père révolutionnaire qui sera de grande influence.Jeune élève chahuteur, étudiant  il fréquentera les cercles artistiques du quartier Latin. Colleur d’affiches appelant aux manifestations, il passera quelques jours en prison. Devenu docteur en médecine, il reste avant tout journaliste et connaîtra quelques démêlés avec Louis Pasteur.

 

Amoureux fou d'une belle américaine
Georges Clemenceau

Il sera professeur de français et d’équitation dans un collège de jeunes filles aux Etats-Unis. Amoureux fou de son élève Mary Plummer, il l’épouse et la ramène en France où il entame une carrière politique.

En 1876 il sera élu député de Paris, se fera reconnaître comme chef des radicaux républicains et fonde un journal « La Justice ». Il pourfend violemment ses adversaires d’où son surnom de « Tigre » : Jules Ferry et Gambetta en feront les frais !

Le "J'accuse" de Zola c'est lui !

A son tour mis en cause dans l’ "affaire de Panama", il sera contraint de s’éloigner de la vie politique. Il se consacrera à l’écriture et c’est avec l’affaire Dreyfus qu’il revient sur le devant de la scène. C’est lui qui trouve le fameux titre « J’accuse » pour l’article d’Emile Zola dans le journal « L’Aurore ». Georges Clemenceau rentre, alors, à nouveau en politique et sera élu sénateur dans le Var. Il sera appelé comme ministre de l’Intérieur. Il effectuera des réformes des polices, c’est l’époque des « Brigades du Tigre ». De 1909 à 1912 il voyage, écrit, s’intéresse à la politique étrangère et aux questions militaires. Lorsqu’éclate le premier conflit mondial, il se rend souvent sur le front et critique le pacifisme du gouvernement. Il sera appelé à la Présidence du Conseil en 1917.

 

Retour aux sources à Saint Vincent sur Jard

En 1920 c’est le retour aux sources à St Vincent-sur-Jard dans sa maison qu’il appelle « sa bicoque ».
Il meurt en 1929 à Paris mais, fidèle à ses origines protestantes, sera inhumé en terre familiale sous un cèdre planté par son père sur les terres du Colombier, à Mouchamps, propriété de la famille depuis le XVIIIe siècle.
Favoris enregistrés0
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites. En savoir plus et paramétrer les cookiesOk, tout accepter