Un village entre deux départements
Remontant au Moyen Age, Oulmes tire son nom des nombreux “ulmus” ou ormes poussant sur ses terres. De l'ancien village entouré de murs, il ne reste plus grand chose. L’histoire de son château dont on attribue en partie l’architecture à François Mansart connu pour de beaux édifices parisiens comme l’Hôtel Carnavalet et pour les “mansardes” ou toits à la Mansart ! De nos jours, la grande rue permet de relier les deux départements de la Vendée et des Deux-Sèvres.
Ulmus, voici d’où vient le nom d’Oulmes
Oulmes est située aux portes du marais, à égale distance de Niort et de Fontenay-le-Comte. Le village porte un nom hérité du latin et rappelant les nombreux ormes présents, dans le passé, sur son territoire.
« OULMES » ou ULMUS en latin, c’est-à-dire orme : nom des arbres fort nombreux dans cette commune, on peut encore en voir sur la place dite « la place des ormes ».
D’après Benjamin Fillon, Oulmes remonterait à l’époque gallo-romaine puisque des sépultures auraient été découvertes près du bourg.
Oulmes connut une période riche, puisque le commerce y était important : neuf foires par an s’y tenaient dont la foire la plus importante de Vendée : « la foire aux mule ».
En flânant dans les rues du bourg vous pourrez contempler de nombreux monuments et curiosités : en contrebas de la route de Niort à Fontenay, sur 100 m environ, en avant du château, les restes des murs qui, autrefois, entouraient la ville.
Le bâtiment exceptionnel est sans nul doute l’Eglise Notre-Dame de style roman Poitevin. Plusieurs fois modifiée et restaurée, elle est située à l’emplacement d’un sanctuaire pré-roman ; de nombreuses sépultures des VIIIe et Xe siècle ont été découvertes. A l’intérieur de l’Eglise, on peut admirer des fragments du XVIe siècle, retaillés pour servir de dallage. Parmi ces fragments nous trouvons les restes de martyrs ailés, en calcaire polychrome et doré, en tenues de légionnaires romains. Ils représentent le témoignage unique de la sculpture bas-poitevine de la Renaissance.
De l’ancien château détruit aux XVIIe et XVIIIe siècles, il ne reste qu’un escalier enclavé dans les servitudes. Le château actuel se situe sur l’emplacement de l’ancien.
Votre regard sera attiré par les ailes rénovées du Moulin de Pacouinay restauré en 1816, puis motorisé en 1900 afin de pallier l’absence de vent. Il maintient son activité jusqu’en 1959, date à laquelle les ailes cessent de tourner. Le moulin et son musée sont maintenant ouverts aux visiteurs.
Le parc « Val du Jarlingon » vous procurera un moment de détente et de sérénité : durant les mois de juillet et août des expositions y ont lieu.