Une station balnéaire
Cette commune n'existant que sur le plan administratif que depuis 1953, est construite sur une bande de sable fin entre l'Océan Atlantique et le Lay, qui la sépare du port de l'Aiguillon-sur-Mer. C'est désormais une station balnéaire, un port de pêche, une réserve naturelle.
Face à l’océan, des kilomètres de sable fin
A l’origine, le Golfe des Pictons était composé de nombreux îlots habités par les celtes puis les gallo-romains. Ces îlots étaient entourés de marécages.
La première grande modification territoriale est le résultat de l’assèchement de ces marécages et du travail des moines qui aménagent le Marais Poitevin en creusant le Canal de Luçon et le Canal des 5 Abbés. Ces travaux s’étalèrent sur plusieurs centaines d’années. C’est une conquête de l’homme sur les éléments, éléments qui parfois reprennent leurs droits : vents, courants ?
En 1910, la mer envahit la terre et rejoint Le Lay : le hameau de La Faute se trouve coupé de La Tranche-sur-Mer au niveau de La Belle Henriette. La Faute est temporairement une île !
Plage de la faute sur mer par OT la faute sur mer
Des ouvrages d’importance seront entrepris pour protéger La Faute des assauts de la mer qui se répéteront en 1850, 1882, 1930 ?
La Faute-sur-Mer reste longtemps un hameau ou un « quartier » de La Tranche-sur-Mer et ce n’est qu’en 1953 qu’elle devient indépendante.
Pourquoi La Faute ??? Quelle faute ??? Une légende raconte que le seigneur de Talmont ayant eu des relations amoureuses avec une jeune fille, lui donna en dot, pour l’enfant qui devait naître, une surface importante de terrains qui constituèrent une partie du village.
Il est sans doute plus sérieux mais, est-ce exact ?, de vouloir voir dans La Faute une origine grecque « photè » qui signifie « lumière »!
A La Faute-sur-Mer, à marée descendante, vous serez surpris par l’émergence de piquets de bois bien alignés sur de grandes surfaces ; ce sont les bouchots des mytiliculteurs qui « cultivent » les moules. Cette méthode, découverte par un irlandais, Patrick Walton, échoué sur nos côtes, remonte à 1235. Aujourd’hui la mytiliculture est la deuxième ressource économique de La Faute-sur-Mer.
Port de pêche, port de plaisance, plages, pêche à pied, sports nautiques, balade en mer, baignade, à La Faute-sur-Mer tout est possible avec en privilège un microclimat qui justifie bien l’appellation « côte de lumière » de cette partie de côte vendéenne.