Le Père "La Victoire".
En 1917, alors que le doute envahit les esprits, un homme se dresse face au gouvernement ; c’est Clemenceau. Nommé Président du conseil le 15 Novembre 1917, patriote plein d’énergie, il galvanise les troupes. Le 11 Novembre 1918 c’est l’armistice. On le surnommera le "Père la Victoire"
La loi de 1901 sur les associations demandant le retrait de l’école aux congrégations, puis la Loi de 1905 sur la Séparation de l’Eglise et de l’Etat seront perçues comme une provocation.
Alors, à la veille de la 1ère guerre mondiale, au moment de la mobilisation, quelle sera la réaction des Vendéens ?
Unanimement, ils consentent au sacrifice. Ils « font leur devoir de Français et de chrétien » pour défendre le sol français. Ils donnent beaucoup, au Chemin des Dames notamment. Le 137ème RI de Fontenay est plus que décimé à Verdun. Les rescapés nous apporteront les témoignages de leurs grandes peurs face à l’horreur.
En 1917, alors que le doute envahit les esprits, un homme se dresse face au gouvernement qu’il trouve un peu mou ; c’est Clemenceau qui devient l’homme de la situation . Nommé Président du conseil le 15 Novembre 1917, patriote plein d’énergie, il galvanise les troupes. On lui donnera le nom de Père la Victoire.
Le 11 Novembre 1918 c’est l’armistice.
A la fin de la guerre on sait que 5% de la population vendéenne sera sacrifiée, chiffre nettement supérieur aux 3,5% pour les autres régions de France..
Hélas, ce n’est toujours pas la paix définitive à l’horizon. Le deuxième conflit mondial n’épargnera pas la Vendée.
Certes, les Vendéens sont au combat, mais en arrière, la Vendée devient terre d’accueil pour bon nombre d’Ardennais.
Le 22 juin 1940 les allemands pénètrent en Vendée. Suite aux réquisitions, la population subit de nombreuses pénuries. La longueur des côtes vendéennes en fait un lieu de débarquement possible, ce qui explique l’afflux d’allemands.
Plus de 4000 vendéens seront enrôlés au S.T.O.
Le 15 août 1944, c’est un enfant de la Vendée, le futur Maréchal de Lattre de Tassigny, qui débarque en Provence. Et c’est lui encore qui représentera la France au moment de la signature de la capitulation de l’Allemagne.