Connaissez vous le veau rosé du marais ?
Ces veaux de lait, élevés dans les prairies humides de manière extensive possèdent une viande rosée, d'où leur nom. Dans les marais breton et poitevin, la maraîchine avait pratiquement disparu du fait de sa faible productivité, mais force est de constater que les prairies humides sont idéales pour cet élevage ; la maraîchine rustique et à croissance lente, prend son temps pour acquérir toute l'authenticité qui lui font désormais sa réputation.
La Maraîchine
La vache maraîchine est originaire des Marais. Elle est issue de la même souche que ses cousines la Nantaise et la Parthenaise.
Particulièrement adaptée aux milieux humides, elle est d’une certaine rusticité et de bonne reproduction.
Sa robe est froment clair ou fauve et le contour de ses yeux est surligné de noir. Ses cornes amorcent une forme de lyre.
Elle est réputée bonne laitière et bonne nourrice pour les veaux » élevés sous la mère « . Leur viande est très appréciée.
Comme l’ensemble des races bovines européennes, la maraîchine trouve ses origines chez l’auroch disparu en 1627 mais reconstitué par les frères Heck à partir des races les plus rustiques.
Son berceau d’origine s’est étendu jusqu’au début du 20ème siècle des marais côtiers vendéens et de leurs régions bordières à l’embouchure de la Gironde.
Après la seconde guerre mondiale, la race était en voie d’extinction puisqu’il ne restait qu’une trentaine de têtes mais, depuis les années 80/90, la race bénéficie du programme de conservation de la race et aujourd’hui les effectifs se situent aux alentours des 2000 têtes.
Dans le Sud Vendée, la Maraîchine était sans doute la partenaire du chasseur pour les parties de chasse à la vache ! Cela consistait pour le chasseur à se cacher derrière la vache, laissant son fusil reposer sur le dos de la vache et ainsi mieux attraper le gibier !
Un animal particulièrement adapté aux prairies de marais.
La chèvre Poitevine
Très réputée pour la qualité de son lait et surtout des fromages que l’on en fait, elle a largement contribué à la renommée du Poitou, Bas Poitou, Sud Vendée.
La race fut victime dans les années 20 d’une grande épidémie de fièvre aphteuse qui décima les troupeaux.
Chèvre de belle taille, longue, au dos bien droit, ses poils semi-longs sont brun foncé, couleur dite » en cape de maure « . Le dessous du ventre et l’intérieur des pattes sont blancs, comme les raies sur la tête de chaque côté du chanfrein et un petit triangle sur le front. Sa tête est fine et triangulaire. Elle peut avoir des cornes ou pas, une barbiche ou pas.
Rustique et résistante, elle se nourrit d’herbe et de foin. Atout pour une chèvre, son caractère est docile !