Exact matches only
Search in title
Search in content
Search in posts
Search in pages
Filter by Categories
À découvrir
Artisanat
Balades
Bons plans
Événements
Idées séjours
Mélusine
Portraits
Recettes

Ancien lavoir ou pigeonnier, la nostalgie d'un passé pas si lointain..

Souvent méconnues ou délaissées ces traces de la vie courante sont pourtant les gages de notre authenticité. Imaginez ces femmes au lavoir, leurs rires, leurs commérages, ou encore, le dimanche cet attroupement au four communal commentant les dernières affaires du moment, ou mieux encore : ces hommes s'effaçant discrètement à la cave et s'affairant auprès de leur alambic favori... Une autre époque assurément.

Témoins des modes de vie, des savoir-faire, des traditions culinaires, sociales, des techniques agricoles, le petit patrimoine rural prend toute son importance dans nos quêtes d’authenticité.

Lavoirs, fontaines, puits, moulins, pigeonniers, pressoirs, alambics, fours à pain sont présents sur tout le territoire français mais c’est dans leurs différences que se trouvent leur richesse et valeur. Les chemins de campagne mènent à la découverte de petites merveilles qui évoquent le travail et la vie de nos ancêtres.

Le patrimoine lié à l’eau participait à la vie quotidienne des villages.

Jusqu’au XVIIe siècle, l’eau à domicile était le privilège des seigneurs. Les villageois allaient chercher l’eau au puits ou à la fontaine et les femmes lavaient leur linge au lavoir.

puit-communal-du-poire-sur-velluire
Lieux de rencontres et lieux d’échanges mais aussi lieux de cultes ou de légendes : les sources hantées par les  » Dames Blanches  » qui venaient laver leur linge aux douze coups de minuit comme à Pissotte ou encore le puits de Cheffois et Mervent que l’on disait visités par des fées et d’autres encore par des galipotes ou farfadets.

Les puits adoptent des architectures diverses : en forme d’obus au Communal du Poiré sur Velluire, simple margelle ronde ou carrée, puits intérieur (rare privilège de l’eau à domicile) comme celui du Logis de Cezais, ou une architecture plus élaborée comme celui de Vouvant. Les sources habitées par des créatures étranges furent l’objet d’une lutte de la part de l’Eglise qui leur attribua alors des vertus curatives et parfois miraculeuses. C’est pourquoi on trouve également des oratoires près des fontaines comme à Charzais.

L’eau source vive, source d’énergie alimente la roue des moulins comme à Nieul sur l’Autise.

Du moulin à eau passons au moulin à vent. Energie différente pour une même destinée : transformer le blé en farine.
Les moulins à vent sont de petites tours dont le toit pivote pour orienter les ailes face au vent.

Outre la colline des moulins de Mouilleron en Pareds, on trouve aussi des moulins dans le marais du côté de Maillé.

De la meunerie au four, il n’y a qu’un pas.

Le four souvent propriété du seigneur était utilisé par les villageois contre une taxe. On parlait du  » four banal  » et la taxe était une  » banalité « . A Fontenay-le-Comte, la rue du four banal nous indique le lieu où se trouvait ce four. Il en est un autre plus petit que l’on peut apercevoir près de l’ancien château féodal.

Le four à pain en forme de dôme se prépare la veille pour que la voûte intérieure en briques réfractaires soit à la bonne température. Le Fournil XVIIIe de Vouvant fonctionne et cuit les brioches plusieurs fois par an. Plus rares à trouver, le four à pain et le four à gâteaux contigüs comme au logis de Cezais.

Les cendres étaient récupérées pour la lessive : le linge trempait avec la cendre dans de grandes cuves en pierre sur lesquelles on versait de l’eau chaude puis les femmes allaient au lavoir rincer le linge en le frappant au battoir.

lavoir-fontaine

Les lavoirs de l’Orbrie ou de Fontaines ou encore de Vouvant sont alimentés par des sources, munis d’un ou deux bassins dont la margelle est en pierres inclinées vers l’eau. Lieu d’échanges féminins avec ses règles à respecter : l’emplacement le plus proche de la fontaine était réservé à la plus ancienne des lavandières !

Petit patrimoine toujours avec les colombiers, fuies ou pigeonniers.

Le colombier est souvent d’origine médiévale et peut être carré comme celui du logis de Cezais ou de La Petite Bernegoue à Damvix, ou rond comme à Fontaines, au grand Logis de Foussais Payré ou à la Forêt Nesdeau à Chaix.

pigeonnier
L’architecture répond à quelques critères : portes hermétiques, bandeau en saillie ou larmier sur le pourtour de l’édifice pour interdire l’accès aux nuisibles comme rats, belettes ou fouines. L’intérieur était constitué de nichoirs ou boulins situés dans les murs. Les boulins peuvent être de briques, de torchis ou de pots couchés comme à Cezais.
Le nombre de boulins indique la capacité du pigeonnier (1 boulin pour un couple) mais aussi la superficie du domaine.
Les pigeons étaient élevés pour leur chair particulièrement fine et appréciée.

Certains pigeonniers comme celui de Bazoges-en-Pareds sont équipés d’une échelle tournante pour le ramassage des œufs.
Sachant qu’une femelle vit 8 ans et qu’elle pond 1 ou 2 œufs, 5 fois par an et qu’un jeune est en état de reproduire dès l’âge de 6 mois, c’était là une ressource alimentaire non négligeable !!!

Favoris enregistrés0
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites. En savoir plus et paramétrer les cookiesOk, tout accepter